26 juin 2023 Journée internationale
 pour le soutien aux victimes de la torture

Cette Journée a été lancée en 2006 par l’Action des chrétiens pour un monde sans torture ni peine de mort (ACAT).
Cette chaîne marque la Journée de soutien aux victimes de la torture, en témoignage de solidarité envers toutes les personnes qui l’ont vécue ou en sont victimes aujourd’hui.
« La torture se nourrit du silence », rappelle l’ACAT.

Comment y participer?
Vous pouvez participer individuellement, organiser une veillée collective, mettre sur pied une action d’écriture de cartes ou simplement allumer une bougie ou chanter un chant … Toute action qui renforce la valeur symbolique de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture est la bienvenue.

Description des cas pour lesquels nous prions et agissons.

 

Notre célébration le 25 juin 2022 à St-Martin à Onex.

Avec en final la prière « Jardiniers du Seigneur », de Marion Muller-Colard pour s’encourager. En témoignage de notre soutien, nous avons aussi envoyé aux victimes des lettres collectives, en français et en anglais, signées par les participants.

25ème Journée internationale du soutien aux victimes de la torture initiée par l’ACAT:

Veillée de prières à Onex le 25 juin 2022, 20-21h voir papillon.


Des femmes et des hommes à porter dans nos prières. Ils ont été menacés, battus, torturés, emprisonnés, maintenus en détention. Pour leurs convictions, pour leur engagement politique, pour leur engagement en faveur des droits humains, pour ce qu’ils sont.

Lettres de soutien et d’encouragements à écrire, voir dossier.
Suivi des victimes soutenues en 2021 voir dossier.

Notre célébration à St-Martin le 26 juin 2021.

La Cotmec a animé la nuit des Veilleurs pour soutenir les personnes victimes de la torture.

Le samedi 26 juin de 20 à 22h  Église St-Martin Onex.

Flyer du 26 juin

Brochure-document

Le 26 juin est chaque année la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture. Il s’agit d’une date clé pour le mouvement international de l’ACAT.
Chen Qiushi et Fang Bin ont été parmi les premiers à avoir témoigné publiquement sur l’ampleur du coronavirus à Wuhan. On était sans nouvelles d’eux depuis début février 2020. Chen Qiushi enfin libre : après plus d’un an sans nouvelles, le journaliste-citoyen aurait retrouvé ses parents en septembre 2020. D’après l’un de ses proches amis, il serait en bonne santé et placé sous résidence surveillée dans la ville de Qingdao, au domicile de ses parents. Les déclarations prudentes de son camarade appellent à rester vigilant.
Quant à Fang Bin, nous n’avons aucune nouvelle à ce jour. Parmi les journalistes-citoyens arrêtés, il était le seul originaire de Wuhan. L’ACAT-France reste mobilisée pour obtenir sa libération.

Chen Quishi et Fang Bin ont sans doute été arrêtés et mis au secret pour avoir voulu documenter la vie à Wuhan et alerter le grand public depuis le déclenchement de l’épidémie du coronavirus.
Chen Qiushi est un avocat des droits humains. Face à l’ampleur prise par l’épidémie du coronavirus, il s’est embarqué le 23 janvier à bord d’un train en partance pour Wuhan, juste avant la mise en quarantaine de la ville. Son objectif : témoigner de la réalité de l’épidémie. Il sillonnait les hôpitaux de la ville pour rendre compte du chaos ambiant. Sur les réseaux sociaux, il était suivi par plusieurs centaines de milliers de personnes. Dans sa dernière vidéo, diffusée en direct le 4 février, Chen Qiushi interviewait un résident de Wuhan dont le père était décédé du coronavirus. Depuis le 6 février 2020, ses proches sont sans nouvelles de lui et son compte sur le réseau social Weibo a été supprimé.
Des bus pour les corps des victimes de Corona:
Fang Bin est un ancien homme d’affaires et habitant de Wuhan. Il avait lui aussi décidé de défier la censure mise en place par les autorités pour faire toute la transparence sur la crise affectant sa ville. Son premier reportage vidéo date du 25 janvier. Il documentait la surcharge des hôpitaux. Il publiait notamment des images des corps des victimes de la maladie, empilés dans des bus transformés en corbillards de fortune. Au début du mois de février, la police est venue frapper chez lui pour le placer « en quarantaine ». Il a refusé et s’est vu confisquer une partie de son équipement électronique. Le 9 février 2020, il a été arrêté à son domicile par des policiers en civil sans aucun mandat. Aucune information n’a depuis été fournie à ses proches.
Documenté l’inquiétude et la colère des habitants:
Chen Qiushi et Fang Bin sont tous les deux journalistes-citoyens, un terme signifiant qu’ils ne disposent pas d’une accréditation officielle délivrée par les autorités et ne sont rattachés à aucun média d’État. Ils ont décidé de filmer ce qui se passait à Wuhan, berceau de l’épidémie du coronavirus, et de poster leurs vidéos sur WeChat (un service de messagerie chinois), YouTube ou Twitter. Ils documentaient l’inquiétude et la colère des habitants de Wuhan face à la gestion de la crise sanitaire par les autorités chinoises, la mauvaise prise en charge des patients, un personnel de santé épuisé, la mise en quarantaine forcée, des corps dans les couloirs des hôpitaux… Autant d’images qui n’apparaissent pas dans les médias traditionnels, strictement contrôlés par le Parti communiste.
Sur les réseaux sociaux, le pouvoir fait face à une fronde inhabituelle, accusé d’avoir tardé à réagir au déclenchement de l’épidémie et d’avoir entravé la liberté d’expression. La mort au début du mois de février d’un médecin de Wuhan, Li Wenliang, a alimenté la colère populaire. Il avait été parmi les premiers à donner l’alerte sur le virus et avait été réprimandé par la police qui l’accusait de propager des rumeurs.
Pour leur écrire :

ACAT-France – CHINE Action NDV 2020 Chen Qiushi et Fang Bin 7, rue Georges Lardennois 75019 Paris France
L‘ACAT-France transmet

 

 

 

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