L’agroécologie, un mouvement sociopolitique en plein essor, montre que l’agriculture et l’approvisionnement alimentaire peuvent être conçus de manière écologique et sociale et contribuer à résoudre la crise climatique. Découvrez cette approche prometteuse lors des Journées de l’agroécologie, en octobre. Plusieurs événements passionnants auront lieu dans toute la Suisse, avec une participation de l’EPER à plusieurs endroits, notamment lors de la conférence à Genève: « Mon alimentation, notre agriculture et le climat ».
Vendredi 13 octobre de 9h30 -17h à la Touvière à Meinier (GE)
La filière du blé : l’agriculture paysanne face à l’agroindustrie.
Uniterre et le MAPC vous invitent à une table ronde modérée par Alberto Silva, secrétaire d’Uniterre et maraîcher bio, entre le Groupe Blé (auteurs du livre Notre pain est politique) et l’association Semences de pays. Les intervenant.es discuteront des problèmes de la filière du blé causés par l’agro-industrie et auxquels l’agriculture paysanne est confrontée. Jeudi 12 octobre de 19h30 – 21h30 au Manège en Ville Genève,
Nouvelle (agri)cultures en Suisse: répercussions du changement climatique dans nos assiettes.
Jeudi 19 octobre 18h, Association ma-terre, chemin Moïse-Duboule 2, 1209 Genève
Et si on remplaçait la culture du maïs par du sorgho, du quinoa ou encore de l’amarante ? Le changement climatique modifie d’ores et déjà notre agriculture. Plusieurs types de plantations ont fait leur apparition en Suisse ces dernières années, comme la patate douce, le riz et même le melon ou la pastèque. La patate douce fait partie des nouvelles variétés qui poussent sur sol helvétique depuis quelques années. Cette plante prend du temps pour germer et se développer. Elle profite donc particulièrement de nos automnes toujours plus chauds. Mais si le climat change au point de permettre de nouvelles cultures, d’autres fruits et légumes en souffrent, en particulier les légumes d’hiver. Les habitudes alimentaires des Suissesses et des Suisses pourraient se trouver modifiées par le réchauffement global de la planète. Un chutney de patates douces avec du riz, quelques olives pour l’apéritif et une tranche de pastèque au dessert: contre toute attente, ce menu pourrait être 100% d’origine suisse. Que signifie cette adaptation pour nos assiettes ? L’introduction de nouvelles cultures est-elle le signe d’une globalisation culturelle ? Est-ce un phénomène nouveau ? Comment nos régimes alimentaires ont-ils évolué ?
